Un lion "torturé"

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Alors que Mystik et Kokoa étaient parties à la recherche du père de Sudi, roi de la Terre des Lions,
dans une cavité souterraine mal aérée et humide, était enfermé un lion blanc dont la santé avait dépéri
au fur du temps où il resta entre les quatre murs de cette prison.

Il n'avait pas fait ses griffes, et depuis fort longtemps il avait perdu ses bijoux qui ornaient
son front et sa queue ; ses tatouages noirs avaient aussi disparu ainsi que les marques orangées et noires
qu'il avaient aux pattes.
Il était devenu un lion commun qui avait perdu tous les signes de royauté et de force que représentaient ces atours.

Le lion avait des cicatrices sur tout le corps.
Sa gueule était à demi tordue par la souffrance due à de multiples coups au visage.

Que s'était-il passé pendant tout ce temps ?

La cavité s'ouvrit soudainement par un mur de pierres qu'on avait déplacé.

- Hé ! Le fou ! C'est ton heure ! cria une Yenne suivie d'une hyène ricanant dans sa barbe.

Le lion ne répondit pas. Un air absent et livide marquait son visage meurtri.

Quand la Yenne vint le chercher, elle le frappa violemment sur le côté dont le coup fit renverser le lion lourdement.

- Alors tu as perdu ta langue ? Ca fait des jours que tu ne nous parles plus ? Qu'est-ce qu'on t'a fait ? Hein ?
J'ai été gentil la dernière fois, on ne t'a pas fait trop mal...

La Yenne appuya avec sa griffe sur une plaie du dos non encore cicatrisée.
Le lion gémit et se mit à crier quand il appuya plus fort.

- On va pas rester là à te tripoter gentillement...Allez, viens...Poule Mouillée !

La Yenne le poussa, mais le lion ne bougea pas, alors la Yenne le mordit.
Comme s'il pleuvait des nuées, qu'un chaos était arrivé, le lion se mit à hurler de désespoir.

- AHAHAHAHAHAHAH !

- Tu vas te taire ! Suis nous, minet ! Allez, et tu...ben voilà, il va encore nous retarder !

Le lion bondit sur les murs et s'accrocha à la paroi pour ne pas partir.
Il hurla de plus belle quand la Yenne lui tira la queue.
Ce n'est qu'au bout d'un quart d'heure que la Yenne réussit à le faire sortir de la cavité,
car le lion blanc inconnu s'accrochait à tout, même au sol caillouteux.

La Yenne et la hyène réussirent à emmener le lion à l'extérieur.

- YOUUUUUUUAAAAAAH AH AH AAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
- C'est ça crie ! Ca t'apportera rien ! Et tu ne retrouveras jamais tes amis !
Cette fois, tu vas y passer ! Hihihi ! dit très fort la hyène en couvrant la voix du lion.

Des cris déchirants retentissaient dans la grotte cachée où se trouvaient une tribu de Yennes et de hyènes malfamées.
Mais personne dans le cimetière des éléphants ne pouvait entendre et savoir ce qui s'y passait. Personne.

- Je comprend à quel point cette histoire vous fait souffrir. J'espère qu'il tiendra sa parole et qu'il vous retrouvera...

Il contourna le lac.

- J'ai besoin de réfléchir, je vais...marcher un peu.

Puis il partit ainsi, errant à travers la savane.
Isil avait été pendant longtemps un lion solitaire, c'était une décision qu'il avait prit lorsque son clan avait été anéantis par une horde de yennes affamées.
Cette décision il l'avait regretté du plus profond de son âme lorsqu'il survivait seul dans la savane, encore jeune, d'atroces souvenirs en mémoire.
Il savait que jamais un lion ne pouvait ainsi abandonner sa famille. Et selon ce que disait la reine Sahara de son clan, il était puissant et avait surmonté de nombreux obstacles. Mais Isil était plutôt pessimiste et pensait que ce Cauris devait déjà être..mort.. Autrement, pourquoi ne pas revenir auprès des siens ?

Il arriva au bord d'un fossé, le panorama lui offrait une vision sur une terre vide et lugubre. Des carcasses d'éléphants pourrissaient en surfaces, leur os créaient des galeries sombres.

* C'est ... effrayant *

Il regarda aux alentours, personne. Il sauta dans la poussière du cimetière et s'engagea à travers les restes des corps sans vie.
Ne voyant rien à cause des tonnes d'os gigantesques il grimpa sur un squelette d'éléphant et monta le plus haut possible. Il examina les lieux, pour voir où il se trouvait à présent. C'est avec stupeur qu'il aperçut une empreinte sur le sol. Il sauta à terre et renifla l'odeur.

* C'est...c'est l'odeur de ... de cette lionne ! *

Mais parmi cette odeur familière, plusieurs odeur inconnues emplissaient l'air.

* C'est un autre lion, mais je ne voit pas qui...a moins que... c'est ça ce sont des yennes !! *

Il releva la tête et chercha d'autres traces, et à la suite de celle qu'il avait aperçut, d'autres traçaient un chemin qu'il suivit et arriva devant un crâne d'éléphant. Les traces s'arrêtaient à la mâchoire du crâne qui formait un terrier, l'intérieur était noir comme de l'encre.

Sans penser qu'elle avait put entrer dedans il grimpa dessus, et la chercha des yeux...

- Où es tu ?!!! C'est moi, ISil!

Puis juste derrière lui il entendit des grognements graves et menaçant, et quelque chose de lourd ébranla le crâne qui trembla.
Isil se retourna et aperçut juste au dessous de lui un fauve et une yenne se battant violemment. A la vue de la bête démoniaque il sauta sur son dos et la mordit au cou. La yenne d'un puissant saut se dégagea des griffes d'Isil et bondit sur lui qui était tombé sur le sol. La yenne était au dessus de lui et tentais de le mordre mais Isil tenait ses crocs éloignés à l'aide de ses pattes avant. La haine qu'il dégageait à l'égard de cette créature satanique se lisait dans ses yeux.

- Encore toi ! Cette fois je n'ai plus personne à protéger ! Je vais te transformer en poussières et bientôt tes os se mélangeront à tous se qui se trouve ici !

C'était la yenne qui le jour dernier, avait attaquée Sudi le petit de la reine Sahara.
Isil la projeta contre le crâne et se releva. La yenne revint à l'assaut et lui saisit la queue, Isil l’assomma avec un violent coup de patte.
La Yenne était allongé sur le sol inconsciente. Isil se tourna vers le félin inconnu, il était imprégné de l'odeur de la lionne noir.

- Ou est-elle ? demanda t-il affolé. Tu était bien avec elle ? Elle s'est fait attaquée ?

( je vais faire rentrer mon personnage secondaire dans l'histoire dans cette partie ( Vanà https://tlk-mania.forumactif.com/t622p15-liste-de-vos-personnages-secondaires )


- Pardon. Dit-il en chuchotant. Mais si elles nous entendent on sera fichu, à deux nous ne sommes pas assez pour les affronter.
Il nous faut un plan.

Il se retourna pour chercher ce qu'il pourrait faire pour sortir Mystik de là.

- Il faut qu'on trouve une diversion et qu'on la sortent vite de ce pétrin.

Après réflexion une idée lui vint à l'esprit. Il tira la lionne vers lui une patte sur la tête et lui chuchota son idée.

- C'est bête la ne pensent qu'à manger, si tu voit ce que je veut dire...Mais il n'y rien par içi...

Isil aperçut quelque chose courir rapidement au loin, puis cette chose disparut derrière un gigantesque os.

- Je crois que j'ai vu quelque chose, chuchocha t-il, je reviens.

Il partit doucement vers l'endroit où il l'avait vu disparaître, et dés qu'il fut assez loin de la tanière des yennes il se mit à courir.
Il passa derrière l'os et sauta sur ce qu'il pensa être une proie. Hors c'était une lionne, elle grogna et le plaqua sur l'os ses pattes avant sur celles d'Isil.

- Vanà ! Qu'est ce que tu fait là ! Je ne pensais pas te revoir...

- Isil ! Je t'ai retrouvé ! Tu sais que je t'ai cherché partout ! Pourquoi être partit ?! J'ai cru que les yennes t'avaient eux !!

- Je m'en voulait de m'être enfuit alors que le clan se combattais par ma faute.

- Ce n'est pas ta faute , tu n'était encore qu'un enfant ! Tu n'aurais rien put faire..D'ailleurs moi aussi je suis partit !

- Je sais, maintenant j'ai compris. Et je ne fuirais plus devant rien ! Dit -il sûr de lui.

Ils s'enlacèrent dans leur pattes heureux de se retrouver une deuxième fois.

- Pourquoi tu as cru que les yennes m'avaient eux ?

- Dans leur tanière, tout près.

Elle passa devant l'os et montra le crâne d'éléphant de sa patte.

- C'est leur tanière, dit -elle, il y a un lion enfermé, je l'ai aperçut de loin. Ca fait lomptemps qu'il subit les tortures des yennes. J'ai cru que c'était toi.. des larmes coulaient sur son visages. Mais tu ai sain et sauf..

- Il y a un autre lion ?

- Comment ça un autre ?

- Une amie est enfermée à l'intérieur. Je dois la sauver !

Ils partirent rejoindre la lionne.

- Je n'ai rien trouvé qu'est ce qu'on peut faire ? Oh pardon ! C'est Vanà une amie d'enfance, mais le plus important c'est de les sauver. Oui il y un autre lion enfermé la dedans. Apparemment torturé par ses bêtes.

Après l'avoir battu de nouveau, en peu de temps car n'ayant rien obtenu de lui,
les Yennes mirent le lion blanc dans la succursale où se trouvait maintenant la lionne noire, transportée en ce lieu par les hyènes.
On le jeta violemment sur le sol, le faisant tomber sur le côté.

- Bâtards ! Je vous aurai un jour ! Je vous tuerai ! cria le lion blanc léchant une nouvelle plaie à l'épaule.

Le lion blanc gémit de douleur en nettoyant sa blessure quand il se rendit compte de la présence d'un autre félin.
Il remarqua la lionne noire, à demi-consciente, couchée sur le sol.

- Qui est tu ? Vous n'allez pas bien ? demanda t-il inquiet mais la lionne ne répondit pas.

Le lion lui fit de petites gifles pour la réveiller, sans succès car elle ne réagissait pas.

*Je ne veux pas que cette lionne subisse la même chose que moi, nous devons sortir,
même si je dois y laisser la vie, je préfère me sacrifier pour elle...* pensa-t-il supportant cet honneur.

Un lion assommé est facile à tuer pour les Yennes redoutables. Le lion le savait, alors,
il allait se battre tout seul, en se dénonçant aux gardes en faisant semblant de pleurer.

- J'avoue tout ! Je vais vous dire qui je suis ! s'exclama t-il le museau entre les os de la grille. Laissez-moi sortir !

Quand les gardes ouvrirent la grille, ce n'étaient que deux hyènes, le lion engagea un combat malgré ses innombrables blessures.
Recevant des coups plus facilement à cause de son peu d'énergie, sa mauvaise santé, le lion encaissa les attaques et retint ses cris de douleur.
Il se battit sans un mot même si les hyènes avaient un avantage physique sur lui.
Soudain, apercevant un précipice, il attrapa une des hyène par le cou et la jeta dedans, poussant sa congénère aussi dans le vide.
Le lion traîna la lionne noire sur le sol par le collet.
Il progressa avec elle dans les galeries du cimetière des éléphants, mais il se retrouva devant la horde de Yennes complices
qui le voyant, se mirent à sa poursuite.
Le lion laissa la lionne noire dans un trou menant vers l'extérieur.

- Si tu m'entends, lionne, continue tout droit et tu verras la lumière. En attendant, les Yennes ne peuvent pas t'atteindre.

Il boucha l'entrée du trou avec des pierres et continua vers un chemin plus dangereux pour s'en sortir.
Mais son choix lui fut fatidique car les Yennes le retrouvèrent et l'emmenèrent de nouveau mais vers la potence.

- Cette fois-ci, tu es allé trop loin, sale lion ! Tu vas crever comme un chien sauvage pour ça !

*Si je meurs, ma famille sera sauve. Je préfère partir...* pensa-t-il, renfermé dans son mutisme habituel.

Le lion repensa à ses derniers moments avec sa famille et suivit de force les Yennes vers le couloir de la mort.

( J'ai pas totalement compris où Cauris a fait sortir Mystik)

Isil, Vanà et Kokoa réfléchissaient à leur plan quand soudain ils entendirent un bruit. C'était le son de pierres qui s'entrechoquaient, cela venait du crâne. Isil pensa aux Yennes, il s'avança vers l'endroit où il avait entendu les bruits. Et il bondit en passant derrière. Mais il n'y avait rien. Du moins personne. Vanà le rejoignit.

-Que fait tu ?
-J'ai cru entendre quelque chose...

Puis il observa le crâne et remarqua un trou, la lionne noir était allongée à l'intérieur.

- Sortons la de là. Dit Vanà.

Isil la saisi au cou et la fit sortir.

-Mystik ! Tu va bien ?

Vanà colla son oreille près de son museau.

- Elle respire, j'entend son souffle.

Isil appela l'amie de Mystik et lui demanda de s'occuper d'elle. Vanà et Isil eurent enfin un plan. Ce trou allait les aider.
Vanà partit vers la savane pour ramener un troupeau dans le cimetière et créer une diversion.
Isil s'impatientait devant le trou sombre lorsque qu'il sentit la terre trembler sous ses pattes. Un grand troupeau de zèbres se dirigeait droit vers le cimetière suivit de Vanà qui rugissaient et claquait sa mâchoire pour les effrayer. Les zèbres s'engagèrent dans le cimetière. Vanà revint auprès d'eux elle porta avec son amie mystic jusque sous une cage thoracique qui leur sévirait d'abri. Isil pénétra alors dans la tanière des yennes pour venir en aide au lion tenu prisonnier. Sous l'effet du tremblement du passage du troupeau le trou fut bouché. Il ne pouvait pas l'ouvrir de l'intérieur. Il était enfermé dans pièce sombre. Un tas de pierre bloquait une sortit, celles qu'il avait entendu. Il les fit tomber, des Yennes couraient en masse à l'extérieur.

- Des zèbre ?! j'y crois paaaaas ! Mais c'est génial ! Allez on y va !

Le plan semblait fonctionner. Isil resta caché dans l'ombre il tant que les yennes n'étaient pas sortis. Il aperçu devant lui un lion blanc couvert de cicatrise. La fourrure sale, la crinière abîmé.

Vanà qui était avec Mystik la vit se réveiller. Elle la poussa dans un coin pour la cacher.
Elle s'inquiétait pour Isil qui ne revenait pas.

-Reste là, tu es en sécurité ici. Je doit allé aider Isil.
Elle rejoignit Kokoa qui tentait de briser la cage.

Après le passage en masse des Yennes qui étaient sortis chasser les zèbres ne pensant qu'à leur estomac, Isil rampa jusque derrière une masse de terre se trouvant tout près du lion blanc et des gardes qui se trouvaient avec lui. Les deux Yennes hésitaient ne sachant si elles pouvaient allé chasser avec les autres.
Le lion blanc n'avait pas remarqué Isil, il n'avait aucune expression sur son visage. Quelles misères avait il bien put subir avec ses yennes voraces ?
Isil commença à perdre son calme, si les yennes revenaient il serait fichu. Les yennes qui voulaient emmenées le lion à la potence était maintenant arrêté se demandant si elles sortaient ou non.

* Nous sommes deux, et il y a deux Yennes. Je pense qu'on peut les attaquer *

Soudain derrière lui il vit un petit trou qui laissa un filet de lumière entré, puis la terre à cette endroit s’effondra et Vanà tomba près d'Isil.

- Tu as réussi à entrer ? lui chuchota t-il.

- Oui la terre s'est éfondré la où je me trouvais à cause du passage du troupeaux. Lui répondit-elle en chuchotant également.

Kokoa se trouvait juste derrière le trou.

- Regarde le lion est surveillé de près par ces yennes, mais elles ne savent plus quoi faire depuis qu'elles ont vu les zèbres passer. Les autres Yennes sont toutes sorties.

- Alors attaquons ces deux là avant qu'il ne soit trop tard...

Les deux lions se retèrent sauvagement sur chacune des yennes. Le lion blanc fut aussi surpris. Un combat commença entre lions et yennes...
Alors que le lion blanc restait confus Isil lui hurla.

- Fuit par ce trou, va t'en !!

Isil était loin de s'imaginer qu'il parlait au Roi, au père de Sudi...

Le lion blanc obéit aussitôt à Isil. Il sauta dans le trou et déboucha vers l'extérieur, vers la lumière.
Les rayons du soleil aveuglèrent le lion. Il avait passé tellement de temps dans le noir, que le soleil
le brûla les yeux.
Paralysé, il resta en place, se ressaisit et progressa grâce à son odorat dans le cimetière des éléphants.
Il ne comprenait pas la cause du tremblement de terre, le cris des zèbres passant à côté de lui.
Ne sachant que faire, il se plaqua sur le sol et trembla, ne voyant rien les yeux fermés.
Il avait besoin d'aide...

"Cette fois, ma fin est proche, je vais me faire piétiner par ces zèbres venus de nulle part !" cria t-il désespéré.

Isil et Vanà se battaient encore dans l'espèce de carverne contre les gardes, mais celles çi ne terminèrent pas le combat et sortirent par " l'entrée principal". Surement pour appeler du renfort.

- Il faut qu'on sortent de là avant qu'elles ne reviennent ! Dit Isil.

Ils passèrent par le trou d'où Vanà était rentrée. Dehors c'était le chahut. Les zèbres fuyaient les yennes. Les gardes étaient entrain de prévenir les autres de la présence des lions et de la fuite du prisonnier. Isil et Vanà étaient plantée devant le crâne complètement à découvert. Les gardes les aperçurent.

- c'est eux regardez ! Il y a Isil ! Tuez le ! Criait-ils aux autres.

Mais les yennes ne semblaient pas s'intéresser à cette alerte durant leur chasse.
Les gardes étaient frustrées que l'on n'obéissent pas à leurs ordres. Ils modèrent les yennes pour les forcer à écouter Vanà se résolut enfin à bouger.

- Je vais chercher Mystik ! Toi retrouve le lion blanc !

Vanà ignorait que la lionne noir avait reprit conscience et qu'elle se trouvait avec le lion blanc.

Les deux gardes couraient derrière Isil, il fuyait et manqua de se faire piétiner à plusieurs reprises. Il sema finalement les gardes essoufflés. Il rechercha le prisonnier, mais ne le trouvait pas. Il retourna alors auprès de Vanà, mais lorsqu'il arriva à la cachette, Vanà courut vers lui pétrifié :

- Elle n'est plus là ! Tu crois qu'il l'on trouvé ?

Mais Isil n'eux pas le temps de répondre que le lion blanc était lui aussi introuvable qu'on l'interpella.

- Alors on jouent les héros ? S'était la chef des Yennes. Celle qui avait tenté de tué Sudi, et celle qui avait de même tenté de tuer Isil et avait assassiné son clan.

Mais cette fois elle n'était pas seule, la horde de yennes la suivaient, des sourires sataniques aux lèvres.
Isil et Vanà fuyèrent, il traversèrent la cage torasique qui formait un tunnel, et fuyaient le cimetières. Ils passèrent devant Mystik et le lion blanc qui était caché dans un coin sombre.

- Tu as vu ? Demanda Isil. C'était ce lion et Mystik.

- Ils vont bien alors quel soulagement.Enfin...ce lion semble mal en point...

- Mais où est Kokoa ? Demanda t-il tout en courant.

- Je ne sais pas mais si tu veut mon avis la horde entière nous poursuit alors elle ne doit pas être en danger. Elle était tout près de moi quand je suis tombé dans la caverne

Et ils s’accélérèrent leur course et quittèrent le cimetière, les yennes ne les suivirent pas plus loin.

- Sales morveux ! Hurla la chef.

Ils grimpèrent dans un arbre se trouvant sur le haut d'une colline. D'en haut il pouvait voir ce qui se passait dans le cimetière.
Les Yennes étaient partient en réunion dans leur tanière. Quel plan diabolique préparaient-elles ?
Isil et Vanà localisèrent Mystik et le lion blanc et les rejoignirent discrètement.

- Tu vas bien ? demanda Vanà à Mystik

- Ces Yennes elle vous retiennent ici depuis longtemps ? Demanda Isil au lion blessé en se soulevant avec sa tête et soulagea Mystik qui le tenait.

Isil remarqua que le lion n'ouvrait pas les yeux. Mais la nuit tomba sur le cimetière qui le rendait encore plus sinistre.

- Le soleil s'est couché.. Lui affirma t-il.

Le lion blanc ouvrit progressivement les yeux et se sentit déboussolé.
En voyant Mystik, Isil, et Vanà, il fut rassuré par leur présence.
Il descendit du dos de la lionne noire et s'exprima envers eux très soulagé :

- Je vous remercie à tous de m'avoir sauvé la vie. Si vous n'étiez pas venu, je serai mort.
Ces Yennes m'ont torturé si longtemps que je ne me rappelle plus du temps que j'ai passé
entre quatre murs. Désolé aussi, si je fermais les yeux, j'ai perdu l'habitude de la lumière,
mais j'espère que je retrouverai petit à petit mes habitudes...

Il regarda derrière lui et dit très avenant:

- Il vaudrait mieux ne pas rester dans les parages, les Yennes doivent me chercher,
elles avaient prévu de me tuer, mais le lion qui les intéressent plus est le roi de la Terre des Lions.
Je leur ai caché mon identité pour ne pas leur dire qui je suis.
Nous devons faire vite, nous devons trouver un lieu sûr, et je vous expliquerai tout.
Elles ont un plan machiavélique contre la Couronne...

Vanà était devant avec Mystik qui menaient la marche tandit qu'Isil aidait le lion blanc derrière.

- Oui la reine Sahara pourra peut être vous accepter dans le clan. Je l'ai rejoint hier, lorsque j'ai sauvé son fils, un petit lionceau nommé Sudi. Ces même yennes qui vous retenaient prisonnier ont essayé de le tuer. Vanà et moi sommes amies d'enfance. Notre clan à été achevé par ces yennes. Cette horde ne cessera jamais de nuirent aux lions.

Puis il se rapella de ce qu'avait dit le lion juste avant : " Elles en veulent plus au roi de la terre des lions", "je leur est caché mon identité"

Il réfléchit * La reine de la terre des lions est Sahara, il n'y a pas de roi, le roi était le père de Sudi qui a disparut...Alors ce lions serais ?!*

-Cauris ?! Hurla ISil C'est toi le lion, le roi ! Porté disparut !!

- Comment vous le savez ? Je veux dire, comment le sais-tu ?
Puisque tu me connais, je vais te tutoyer car nous sommes amis, toi, Kokoa et Mystic aussi.

Cauris continua de marcher, il était plus lent que les autres lions ayant mal partout.
Mais surveillé de près par Isil, il ne pouvait cacher sa reconnaissance envers lui.

- Je me sens honoré par l'aide que tu as apporté en secourant mon fils, puis moi ensuite.
"Roi", est un bien grand mot pour moi car sans les lions du clan et vous désormais, je ne serai plus monarque.
Je suis sûr que ma femme, Sahara vous l'a dit, car c'est elle qui le pense, que sans le clan nous ne serions rien.

Les Yennes complotaient depuis très longtemps de me faire disparaître pour exécuter un coup d'état.
Elles avaient décidé de tuer le roi pour affaiblir le royaume, fragiliser la reine, Sahara, puis...mon fils !

Le lion blanc tressaillit et son visage déchu fut soudainement marqué par beaucoup d'inquiétude.

J'ai bien peur que le jour où tu aies sauvé mon fils, qu'elles ne l'aient pas attaqué (l'héritier) sans raison...
Elles recommenceront, j'en suis certain, elles trouveront un autre moyen de le tuer...

Comment ma femme va-t-elle me recevoir ? Et mon fils ? Ils doivent m'en vouloir beaucoup...

Isil fut profondément attristé par la peine du roi. C'était un brave lion.

- Hier j'ai dormit dans votre royaume à la belle étoile avec votre fils et la reine Sahara, et... c'est la que j'ai su pour votre disparition. Mais je n'avait aucun espoir pour eux malheureusement de vous revoir...je vous croyais mort. Parce que je me disais...que si ne n'aurais pas été le cas, vus seriez vite retourner auprès des votres, n'est ce pas ? Alors lorsque vous avez dit que les yennes s'en prenait au roi de la terre des lion, j'ai compris que c'était vous Cauris. Cela me fait penser à ce qui est arrivé à notre clan, où moi et Vanà appartenions jeunes lionceaux. Les yennes se sont servit de moi, héritier du trône, pour tuer mon père. Et elles ont réussirent. Seulement.. tout mon clan à été ravagé par la guerre qui suivit cet affrontement et..j'ai fuit. Vanà a fuit elle aussi mais nous n'avions pas prit le même chemin. Même si aujourd'hui nous nous sommes retrouvé comme il y a un ans. C'est ce qu'il reste de ma famille. Isil continua avec un ton plus fière, Alors maintenant que j'appartient à un nouveau clan, je ne laisserais pas l'histoire se reproduire, je fuirais pas devant la guerre, si nous devions nous battre, je serais parmi les vôtres et les miens pour défendre ces terres. Rien n'arriveras à votre fils et cette fois ce serons les yennes qui périrons.

Vanà qui avait suivit la conversation se retourna et dit à cauris.

- Ce sera notre vengeance et notre honneur sera préservez !

Puis elle se remit en marche auprès de Mystik fièrement. Isil sourit à Cauris, Vanà avait toujours été aussi surprenante et fière.
Isil dit au roi pour le déstresser.

- Ne t'inquiètes pas, ils sauterons de joie. Comment veux tu qu'ils t'en veuilles. Et ton fils rêve de te revoir. Il ne cesse de répéter qu'il retrouva son papa quand il sera assez grand. Je pense que cette histoire l'a aider à mûrir. D'ailleurs je pense que l'on grandit mieux dans la frustration que lorsque la vie est trop "facile".

Le lion blanc fixa de même la lionne noire, et lui sourit :

- Tu as raison, Mystik, restons sur nos gardes, on ne peut pas prévoir
les réactions imprévisibles des Yennes.
Et tu as bien du réflexe, tu as rattrapé notre ami à temps avant que cela ne devienne fâcheux !

Il se tourna vers Isil et lui répondit d'une attitude très respectueuse :

- Vous êtes bien sages Vàna et toi.
Je suis révolté par ce que les Yennes vous ont fait par le passé.
Elles ont peut-être réussi à vous séparer de votre famille et de votre clan, mais aujourd'hui,
vous leur tenez tête et un jour, vous aurez vengeance, j'en suis sûr, nous vous aiderons le clan, ma femme et moi.
Je respecte votre engagement envers notre clan. Je donnerai tout mon pouvoir pour vous seconder
à accomplir votre objectif, nous nous débarrasserons de ceux qui vous ont fait du mal et plus
jamais nous subirons les déboires causés par les Yennes.

En effet, lorsque l'on vit des moments difficiles et que la vie nous met des obstacles périlleux,
nous mûrissons de l'expérience. C'est empirique, et nos histoires ne se partagent pas,
mais aujourd'hui nous avons vécu une grande libération.
C'est un véritable échec pour les Yennes et désormais nous devons nous réunir, nous entraider
pour protéger notre clan contre les prochaines tentatives des Yennes.
Si cela ne tenait qu'à moi, j'organiserai un génocide pour me débarasser de ces créatures mais
je suis de nature pacifique, et je préfère que les deux clans ennemis trouvent entente pour que
chacun ne s'ingère pas et vivent en paix de son côté.
Mon souhait n'arrivera jamais, il faut parer les tentatives des Yennes et trouver une solution pour avoir enfin la paix...

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